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30/09/2008

Commentaires

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Marat

Bin il peut etre "classe"avec se qu'il se fout dans les fouilles avec ses autres magouilles...Pis son pote c'est Bolloré,un p'tit crève la faim,un miséreux des Ulysses,alors un p'tit geste de temps à autres ça fait plus "moral"...

Amitiés Sergio.

Miss Pompadour


Je suis d'accord que tout cela est lamentable mais finalement tout cela  n'est-il pas fait pour nous faire oublier tout le reste... c'est-à-dire l'essentiel ?


Sergio

Mais c'est ça l'essentiel : le fait que parce qu'on est "fils de" on bénéficie de privilèges, même en matière de justice.
Le fait que nous somme gouvernés par des gens qui te disent "fais ce que je dis, ne fais pas ce que je fais".
Il
ne s'agit pas d'une simple histoire de scooter, il s'agit d'une
histoire bien plus grave : d'une histoire de justice à deux vitesses.
Imaginons que le propriétaire du scooter volé ait eu un nom "à consonance étrangère" (pour faire un euphémisme)
et vive à Aubervilliers et non pas à Neuilly, crois-tu qu'on aurait mis
en branle les mêmes moyens pour retrouver les voleurs et que ça se
serait réglé aussi vite ?
Et dans l'autre sens, crois-tu que le propriétaire du scooter au nom "à consonance étrangère"
qui aurait heurté une voiture et se serait sauvé aurait bénéficié de 3
ans de délais pour que l'affaire soit jugée et que ladite affaire se
soit conclue par une relaxe et 2000 euros à payer par le plaignant, pour "procédure abusive"



(après expertise et contre-expertise) ?  

plume d'ours

Le minimum d'éducation veut que l'on assume les conneries que l'on peut commettre en tant qu'adulte.
Il faut croire que chez certains,le message ne soit pas passé.

Miss Pompadour


J'ai dit que cela était lamentable. Pour le "reste", nous ne nous sommes pas compris et je ne rentre pas dans ton analyse. Je sors. Bonne nuit.


baba

Cette histoire est effectivement édifiante, il est bien sur impensable que quelqu'un d'autre que le " fils de not' bon maître " ou n'importe



qui possédant la loi de son côté grâce à un nom ou une appartenance quelconque puisse s'en sortir aussi bien...
 Malgré tout, habitant en province et ayant déjà conduit dans la capitale je me vois dans l'obligation de lui laisser le bénéfice du doute !!
Même si les bosses sur ma portière avant droite sont dues aux mécontents en deux roues du fait que je ne leur laisse pas un mètre cinquante pour me doubler par la droite... (Pas d'amalgames hein ? Je circule également en moto et n'aimerait pas être obligé de le faire sur Paris).
Cette crainte fondée d'une justice à double vitesse est absolument terrifiante, elle a toujours existée et se repend, hélas, on ne saurait la déroutée à nous seuls messieurs dames !!
Bref, je m'énerve et je m'égare, merci à Sergio pour son article.
Cordialement.Baptiste.

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