Un individu comme il en existe hélas des millions sur terre, c’est-à-dire un "croyant" vient d’être relevé de ses fonctions en Allemagne (ailleurs il aurait été purement et simplement lapidé) pour s’être publiquement interrogé sur la réelle existence de Mahomet.
Maintenant, comme il se doit quand on touche à la religion des Musulmans, se planque car il craint pour sa vie (remember Théo van Gogh, égorgé en pleine rue à Amsterdam).
Tout ça est d’un banal à pleurer, me direz-vous, sinon que ce Monsieur qui s’appelait à l’origine Sven et a pris le prénom de Muhammad (ce qui est au moins aussi moche) lorsqu’il s’est converti à l’Islam à l’âge de 15 ans, est enseignant en théologie islamique à Münster (Allemagne) et qu’il n’en est pas à son coup d’essai (preuve que pour un croyant il réfléchit quand même), puisqu’il avait déjà confié -naïvement- au journal Die Zeit que "même sans un Mahomet historique ce n’est pas la fin de l’Islam".
Le plus marrant, c’est que ce doute exprimé s’apparente pour les musulmans à de l’apostasie et donc est punie de mort (même en Allemagne) par les fous d’Allah.
N’allez pourtant pas croire qu’on à affaire à un mauvais croyant, loin de là, puisque le dénommé Sven/Muhammad dont la profession consiste à former les futurs enseignants de religion islamique dans les écoles allemandes est connu pour son dogmatisme et pour défendre la charria.
C’est en quelque sorte l’arroseur arrosé et c’est bien fait pour sa tronche.
Ce qui m’amuse là-dedans, c’est surtout la réaction pathétique du porte-parole du Conseil de coordination des musulmans (KRM) en Allemagne : "Si le Prophète n’a pas existé, alors le Coran n’existe pas non plus ; et si le Coran n’existe pas qu’est ce qui reste?".
Le pitchoune...
On pourrait lui rétorquer qu'il lui reste le dieu auquel il est censé croire, mais il risquerait de se fâcher tout rouge et de nous jeter des pierres (au mieux).
Nous avons donc là l’essence même de la religion : ces malheureux ne croient pas en dieu, ils croient simplement en un dogme, une religion qui leur dit ce qu’il faut dire, ne pas dire, faire, ne pas faire, comment penser, manger, faire caca, faire l’amour, s’habiller, etc.
Ils ont oublié là-dedans l’essentiel de ce que devrait être la foi : tout simplement la croyance en un dieu, en dehors de tout folklore.
Le mythe avant tout.
Et après ça vous voudriez qu’on ne se méfie pas des religions comme de la peste ?
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