Le titre est bien entendu de Libé (rendons à César...)
L'Hadopi, ou "Haute Autorité pour la Diffusion des Oeuvres et la Protection des droits sur Internet" (en France, on adooooore les "Hautes Autorités") vient de lancer sa campagne de pub dans un de ces lieux bien ringards comme il n'en existe que sur les Champs Élysées (non, pas le Fouquet's, déjà grillé, l'Espace Cardin, si !) et il semble, selon le quotidien Libération, qu'ils ont fait très fort, les détournements de la campagne laissant déjà prévoir une bonne tranche de rigolade.
Le pire (ou le meilleur, selon la façon dont on voit les choses) semble être en particulier un des clips officiels censés nous convaincre du bien-fondé de cette loi Hadopi : on n'arrive pas à déterminer s'il s'agit de premier ou de second degré.
Si c'est du premier degré, l'agence qui a réalisé cette daube a fait acte de PUR sabotage. Si c'est du second degré, chapeau, mais dans ce cas, ça passera largement au dessus de la tête de la majorité.
Ladite campagne a quand-même coûté plus de 3 millions d'euros et au vu du résultat, ça fait peur (comme le dit un commentateur, le fric a dû servir à payer la coke...).
Le Parti Pirate a même lancé une pétition (qui a peu de chances d'aboutir, il faut bien l'avouer), non pas contre la loi elle-même, mais pour protester contre les fumeux amalgames et autres fausses vérités ( le partage en p2p nuirait à la santé de l’industrie culturelle) que cette campagne entretient, ainsi que contre l'utilisation du sigle "PUR" (Promotion des Usages Reponsables) aux relents quelque peu nauséabonds.
Pour lire l'article pour le moins critique de Libé sur ce sujet, cliquez sur le lien ci-après : Hadopi perdue en naze campagne- Ecrans.
Vous pouvez également vous amuser à détourner les affiches de la campagne en allant faire un tour ici.
Une de mes préférées (mais je suis un grand non-fan de Johnny, ceci expliquant cela)
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